Livres Libres

Soutenir le livre libre en bas de cette page.

L’auteur a publié quatre livres en papier chez quatre éditeurs et a tiré ce qui suit de sa fréquentation de ce petit monde (en général): non seulement les éditeurs cadenassent (ad vitam) les textes sous prétexte de l’exclusivité qu’ils réclament pour leur (mauvaise) commercialisation mais tous les intermédiaires de la chaîne de distribution s’engraissent (même pas joyeusement, ces ogres sans fantaisie n’ont de cesse de se plaindre) sur le dos des auteurs au point que ceux-ci touchent (dans le meilleur des cas) entre deux (2%) et huit (8%) pour cent du prix de vente de LEURS PROPRES TEXTES, le gros du montant allant aux libraires, aux distributeurs et aux éditeurs qui s’octroient chacun, contre toute logique commerciale contemporaine et selon des préceptes qui datent des premiers âges de l’édition, environ trente pour cent (30%) du prix de vente des livres. Pourcentage non négociable, contrairement à celui du créateur. Leur credo est celui-ci: ils ont des frais fixes. Car il est bien connu que les auteurs vivent d’amour, d’eau fraîche et de l’honneur d’être édités. De toute façon, dans la plupart des cas, sauf lorsqu’il s’agit d’éditeurs industriels (auto-proclamés « grands éditeurs »), les auteurs ne sont pas du tout rémunérés. On les prie de se réjouir d’avoir la chance d’être publiés. Les maquignons confondent délibérément long et patient travail de création et hasard. L’auteur appellerait cela du gros foutage de gueule s’il n’était pas convaincu qu’il s’agit en réalité d’arnaque bien huilée. Il appelle dès lors ce système une mafia toxique qui tue la création.

(glané sur musee-imprimerie.com)
(glané sur musee-imprimerie.com)

En outre, l’auteur est un véritable ami des arbres qu’il considère comme des êtres proches. L’auteur sait d’autant plus qu’il fut un « blogueur influent » que quiconque veut être lu (et ne s’extasie pas à la vue de son nom sur du carton) ne publie pas de livre en papier mais participe à des forums, écrit des blogs, distribue ses productions textuelles sous formats numériques. L’auteur eut, en une semaine d’édition de textes en ligne (oui, l’auteur fut « blogueur influent », et ce n’est pas douloureux), mille (1000) fois plus de lecteurs que que d’exemplaires vendus de tous les livres papiers que les maquignons ont tiré de ses textes en cinq ans (et déposés sur les étales de deux dizaines de libraires). Certains maquignons blindés de ce cynisme fort peu diogénien eurent l’effronterie d’affirmer qu’ils font « toujours passer les intérêts de leurs auteurs avant les leurs ». « Leurs » auteurs! Tout est dit. La coquinerie n’a pas de limite. Cela dit, l’auteur rit franchement (et sans vergogne) lorsqu’il voit les maquignons complètement dépassés par les nouvelles technologies et les pratiques coopératives et libres qu’elles engendrent naturellement. L’auteur a bien conscience que ceci peut paraître excessif mais il insiste: il reste bien en dessous en de la réalité des faits dans sa description du monde bien nommé des « petits éditeurs ».

L’auteur, dorénavant, diffusera lui-même son travail littéraire. Celui-ci n’est en rien « gratuit ». Au contraire, la démarche est sérieuse et inscrite dans l’époque.

SOUTENIR L’AUTEUR :

Les textes sont payants mais le prix est libre. Vous qui aimez lire mes textes, soutenez volontairement le monde libre et la création (sans engraisser d’intermédiaires), faites donc le don (récurrent ou pas) qu’il vous plaira de faire en cliquant sur:

CE LIEN MERCI  ! (transaction sécurisée par Paypal). Plus classiquement, vous pouvez faire un virement bancaire en me contactant via « pierreduys  @  gmail  .  com », afin de m’envoyer ce que vous estimez être une rémunération adéquate pour ce travail.

Il s’agit d’un prix libre que vous fixez en rémunération de la valeur que vous (et pas la chaîne du livre) donnez à ce que j’écris. Ce n’est pas de la charité. Vous ne recevrez aucune attestation ni réduction fiscale. Si votre budget ou vos priorités personnelles ne permettent pas un paiement pour le moment, ne ressentez aucune culpabilité ni obligation.

Une autre manière de soutenir le travail de création littéraire reste de partager les textes. À vos amis, autour de vous. Imprimez-les, distribuez-les. Les textes vivent lorsqu’ils sont lus, pas lorsqu’ils restent dans des livres clos en attente du pilon.

Télécharger mes textes sur la page MES TEXTES.

Peace & Love & Bonne lecture !